Né.e à Roubaix en 1998, Eloïse pratique le cirque, ainsi que la danse et le théâtre, depuis sa plus tendre enfance. Après des années de pratique amateur au Centre Régional des Arts du Cirque (CRAC) de Lomme, pendant lesquelles iel a développé essentiellement le trapèze fixe, iel décide de faire de cette passion un métier.
Durant deux ans, iel poursuit sa formation
professionnelle au CRAC, puis en Italie, pour trois années supplémentaires, à la FLIC, école de Cirque de Turin. Sa pratique du trapèze fixe, iel l’enrichit en participant à des stages à l’extérieur de ces écoles, afin d’acquérir un large panel de connaissances.
Iel développe également les équilibres sur
les mains et la marche sur verre cassé comme spécialités secondaires.
Puis, iel intègre la Compagnie RATIBUS dans le cadre de son premier spectacle solo « Rêves Partis » sur le thème de l’homoparentalité. Iel est co-créateurice de Machines de Guerre, un trio pluridisciplinaire sur le thème du burn out, toujours avec la Compagnue RATIBUS.

Iel est co-créateurice du festival Chapi’Volant.

Iel rejoint Festina Lente, une compagnie de bateau spectacle pour leur création 2026.
Iel est également interprète pour Bodies in Urban Spaces de Willi Dorner, Cirque Fier.e.s, Cie A Tort et A Travers, le Cirque Italiano et la Compagnie Voltigo. Iel anime également des stages d’aériens, initiations cirque et ateliers pluridisciplinaires.

En Italie, iel apprend l’italien évidement, mais également l’espagnol et l’anglais au fil de nouvelles rencontres. Ce qui lui permet de se faire comprendre dans toute l’Europe et plus loin encore.

J’aime le travail autour de la suspension. Le trapèze m’offre la possibilité de danser, de me mouvoir dans un autre espace.

Dans ma vision de l’art, je me rapproche énormément de Marcel Duchamp. Je considère qu’une œuvre devient art, si elle est pensée comme telle et présentée à un public. Dans ma recherche, tout m’est source d’inspiration, que ce soit pour le point de départ d’un numéro ou son développement. L’écoute du poids, des sensations et des émotions m’aide à trouver ma propre fragilité.

Sans me contenter de la technique, je cherche ma propre manière de l’interpréter, de faire naître les transitions du mouvement précèdent pour arriver à ce que le mouvement ne soit plus qu’un et non une série de préparations et réceptions.

En outre, je veux que le spectateur sorte avec des questions, des certitudes ébranlées, une réflexion nouvelle. Je cherche à aborder différents sujets de société, tel que le genre, l’écologie, les réseaux sociaux,… Je travaille également sur l’absurde, la performance conceptuelle et la suspension. Je m’inspire de témoignages, d’expériences, de discussions et débats, ainsi que d’autres œuvres d’art.